L'hypnose pour l'accompagnement des troubles "DYS"
En Suisse, un enfant sur 10 souffre de troubles de l’apprentissage. Ils regroupent un ensemble de troubles « dys » : dyslexie, dyspraxie selon le domaine touché (lecture, écriture, motricité). A l’heure où la remise en question des modèles d’apprentissages scolaires fait beaucoup de bruit, de nombreux parents sont alertés par les établissements scolaires en raison des difficultés d’apprentissages que rencontrent leurs enfants.
Troubles de l'apprentissage, échec scolaire et confiance en soi
Au-delà du simple trouble de l’apprentissage, diagnostiqué en troubles « dys » ou non, il existe un cercle vicieux infernal où tout peut rapidement s’écrouler autour de l’enfant. Les enseignants ont su s’adapter à ces troubles et mettre en place des outils différents pour les enfants souffrants de dyslexie et dyspraxie, ces mêmes enfants devront souvent travailler davantage et subissent du même coup une pression supérieure, associée à un échec scolaire pesant, menant souvent à une perte de confiance en eux.
Un enfant dyslexique aura besoin davantage de temps pour lire, écrire, comprendre. Ce besoin de temps créant souvent une fatigue importante de l’enfant lui-même et de son entourage, menant souvent à un découragement.
La première étape de gestion des troubles dys est donc le diagnostic, afin de pouvoir, au plus vite, offrir un cadre de travail spécial à l’enfant. Cependant, il ne faudra pas manquer ce créneau pour consolider la confiance de l’enfant qui aura souvent été altérée auparavant.
L’hypnose pour les enfants « dys » : une clé solide pour des résultats rapides et durables
L’inconscient est un immense réservoir de ressources actives et de clés de résolutions profondes. Pour changer le mode d’apprentissage d’un enfant dyslexique ou dyspraxique, il faudra reprogrammer le subconscient par le biais de stimulations fortes comme l’hypnose, soit par le biais d’un travail comportemental de répétitions comme le proposent la plupart des prises en charge autour des troubles « dys ».
On estime qu’il faut au moins 21 répétitions pour changer durablement un automatisme ou un comportement incorrect. Ce qui représente beaucoup d’effort et de pression, pouvant conduire à un épuisement rapide des ressources et des motivations. Ainsi, l’hypnose est une solution complémentaire à ce travail de répétition, non seulement elle va l’appuyer en créant rapidement de nouveaux automatismes, mais elle va également permettre d’apporter des ressources.
Est-ce que l'hypnose chez les enfants peut être dangereux ?
Par le biais de l’hypnose thérapeutique, dite hypnose Ericksonnienne, nous pouvons entrer dans un dialogue avec notre inconscient afin de modifier notre comportement. Le rôle de l’hypnose dans le cadre du sevrage tabagique, est le même avec la dyslexie et la dyspraxie, c’est une reprogrammation qui va permettre de modifier le comportement.
En hypnose pédiatrique, il convient cependant d’avoir recours à une hypnothérapeute qualifiée d’une formation spécifique. Elle pourra alors utiliser un langage adapté à l’enfant qui fera appel à ses ressources personnelles et imaginaires.
L’hypnose Ericksonienne est une méthode qui traite le subconscient avec l’aide de votre conscient. L’enfant reste donc maître de lui-même pendant toute la séance. Il peut à tout moment dire non et sortir de la séance s’il en ressent le besoin.
L’hypnose permettra donc de travailler sur la mise en place de meilleures stratégies pour les apprentissages mais également sur une remise à niveau de l’estime de soi. L’hypnose va, grâce à un travail de relaxation, de concentration mais aussi grâce à des images et des suggestions mentales, reprogrammer des automatismes défaillants.